Initialement destinée à une carrière musicale, Mary Lamou a d’abord étudié au conservatoire de Toulouse.
Probablement influencée par son père Jean-Jacques Lamou, sculpteur à Paris, qu’elle a observé toute son enfance, elle s’est d’abord formée auprès de Charles Moquet, dit Cha Mokeur avant de revenir auprès de son père pour une formation supplémentaire en ferronnerie d’art.
Mary Lamou s’inspire notamment de la mythologie hébraïque et égyptienne et crée des personnages cabalistiques “tout d’or vêtus ou revêtus” avec une matière qu’elle a mis longtemps à dompter.
Elle s’inspire de l’actualité et rejoint la cause des femmes iraniennes ou encore celle de certaines minorités souvent oubliées en leur dédiant des œuvres emplies de sens et de symboliques.
Le moindre élément représente une étape de sa démarche.
Elle a participé à plusieurs expositions et s’implique das le développement de l’art autour de Labruguière où elle a son atelier et où elle a rejoint une boutique de regroupement de créateurs appelée “L’univers des songes”.
Elle travaille les sculptures à la cire et utilise la soudure à l’arc et à l’étain pour leur donner plus de finesse et de lascivité. Certaines sculptures sont alimentées de manière à être une œuvre d’art lumineuse.
Cette exposition, sous le thème “d’or et de volupté” met de la lumière douce dans Le Couloir du Temps et apporte une sérénité sculptée de beauté mordorée ! C’est l’exposition qui pousse à regarder à l’intérieur de soi !
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