Nadya sculpte depuis 30 ans. Autodidacte, elle est guidée dans ses débuts par Joseph Limousis qui lui a enseigné les techniques essentielles de modélisation.
Elle se passionne pour les grands personnages décharnés qu’il sculpte, mais son objectif personnel est de donner vie à ses propres créations.
Elle évoque sa passion pour la danse, les spectacles de Béjart et le yoga comme sources d’inspiration et s’interroge souvent si le contraste entre le mouvement et la pose figée d’une statue est compatible. Mais en attendant, elle travaille sans modèle, imaginant des poses ou des scènes de vie parfois douloureuses, recherchant l‘équilibre dans l’argile et la matière molle de la terre.
Ce sont principalement des femmes qu’elle sublime et sculpte.
Elle laisse la matière guider ses mouvements, tout en cherchant à imposer ses propres défis à l’inertie de la terre… C’est une force atavique qui guide ses mains délicates et lui permet de montrer ce qui est brimé dans le corps de la femme.
Elle souhaite à travers ses créations (re)mettre à l’honneur et (re)donner la place de déesse à toutes les femmes. Pour elle, la femme est à l’origine de toute création et ses sculptures lui permettent de révéler la beauté du corps féminin et de lui « donner une pleine conscience ».
Elle exposera dans Le Couloir du Temps des objets en terre patinée ou en bronze d’une finesse et d’une précision inouïes. La dimension aérienne leur donne une pointe de poésie qui plaira à tous les amateurs d’art et de beauté.